À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars, c’est à une véritable irruption citoyenne qu’appelle le Printemps de l’eau. L’eau ne peut être une "citadelle technique", ni le domaine réservé de quelques élus ou encore un champ libre laissé aux marchands et aux financiers. C’est notre affaire.
L’eau est au cœur de nombreuses réflexions et actions. En France, le retour à la gestion publique est à l’ordre du jour. Depuis les dernières élections municipales, de grandes métropoles comme Bordeaux et Lyon ont basculé du côté de la gestion publique. En région parisienne, sur la lancée du succès d’Eau de Paris, dans l’Essonne, la régie de Grand Paris Sud est en plein développement. Les établissements publics territoriaux Est Ensemble et Grand Orly Seine Bièvre, sortis du SEDIF, assument désormais eux-mêmes la compétence effective de l’eau et sont en transition vers la gestion publique. Dans le même temps, les soubresauts de la bataille entre Veolia et Suez jettent une lumière crue sur les motivations qui animent les multinationales de l’eau et, à l’international, l’annonce de la création d’un marché à terme de l’eau est un défi lancé aux droits humains. Tout cela sans même évoquer la crise climatique et le dérèglement du cycle de l’eau. Que représente l’eau pour chacun d’entre nous ? Comment associer les citoyens à la réflexion et à la décision concernant la gestion de l'eau, l'acquisition de nouvelles technologies, etc. ?
Chaque jour seront organisés un atelier pratique et un web'échange.